Je m’appelle Romain Panchout, j’ai 32 ans et je vis actuellement en Normandie. Ayant réalisé cinq années aux beaux arts, je me permets de vous faire part de ma démarche artistique…
Biographie de l'artisteJe m’appelle Romain Panchout, j’ai 32 ans et je vis actuellement en Normandie. Ayant réalisé cinq années aux beaux arts, je me permets de vous faire part de ma démarche artistique…
Biographie de l'artisteTechnique : Huile sur toile
Format : 40 x 40 cm
Circa : 2018
# 1603
Prix : 200 €
Technique : Huile sur toile
Format : 40 x 30 cm
Circa : 2018
# 1598
Prix : 200 €
Technique : Huile sur toile
Format : 41 x 32 cm
Circa : 2018
# 1599
Prix : 200 €
Technique : Huile sur toile
Format : 33 x 41 cm
Circa : 2018
# 1600
Prix : 200 €
Technique : Huile sur toile
Format : 33 x 46 cm
Circa : 2018
# 1601
Prix : 200 €
Technique : Huile sur toile
Format : 41 x 33 cm
Circa : 2018
# 1602
Prix : 200 €
Je m’appelle Romain Panchout, j’ai 32 ans et je vis actuellement en Normandie. Ayant réalisé cinq années aux beaux arts, je me permets de vous faire part de ma démarche artistique.
En effet à partir du 3e cycle, j’ai crée une série de peintures sur papier cartonné qui s’oriente autour du thème du paysage plus précisément sur la thématique de la mer. Pour mettre en œuvre mon idée, je me suis inspiré des quelques lettres écrites par mon grand père. Mon grand père était marin pêcheur et lorsqu’il s’en allait en mer, il notait tout ce qu’il voyait autour de lui. Par exemple : les couleurs, la direction du vent, la température…
Mon grand père me racontait souvent les voyages et les observations qu’il faisait, il me relatait notamment différents témoignages de Terre Neuve. Il avait pris l’habitude de consigner ses observations et ses impressions dans ses « calepins ». Compagnons de ses voyages, les carnets se couvrent de notes et de croquis. L’ensemble est accumulé dans un désordre qui trahit son excitation et son émerveillement face à ses découvertes. Hélas, ces carnets ont aujourd’hui disparu.
Tout d’abord, j’ai crée des peintures en noir et blanc car j’ai pensé que le contraste serait plus fort et gagnerait en intensité, j’ai aussi opté pour une série pensant le nombre accentueraient l’intensité de l’ensemble. Mais finalement je me suis aperçu que la couleur manquait. Petit à petit la couleur apparaît et la lumière devient plus forte. Le projet est avant tout, une expérience mais aussi un hommage à mon grand père.
Je me suis beaucoup intéressé à la pixellisation et à la défragmentation du dessin. Je cherche avant tout à trouver ma propre facture et à développer mon travail en m’inspirant du dessin réalisé par Léonard de Vinci où il utilise des points perforés. J’ai puisé des idées sur le logiciel Illustrator au sujet de l’utilisation de l’outil plume afin de réinterpréter l’image en préservant une trace de mon travail, un souvenir plus précisément.
Les peintres se sont montrés fascinés par ce phénomène optique qui leur restitue. Il s’agit d’une image inversée d’eux-mêmes et du monde.
À ce propos, on peut se remémorer une déclaration de Claude Monet, l’un des artistes des plus marquant parmi les impressionnistes :
« Le merveilleux miroir de l’eau est ainsi devenu pour la tradition académique un révélateur, celui de la beauté profonde d’un univers éternellement calme, stable, ordonné par une symétrie parfaite».
Le motif du plan d’eau est une surface colorée qui se modifie perpétuellement. Il est l’occasion voir se mouvoir quelque chose d’aussi immobile qu’un paysage. Je m’attache au jeu aléatoire des reflets mais aussi à la vibration et au mouvement général d’un monde en pleine métamorphose, dans lequel la vitesse et la lumière vont jouer un rôle prépondérant. Le reflet changeant de l’eau devient pour les impressionnistes un lieu de renouvellement pour la peinture. L’eau ne ressemble plus à de l’eau mais à une surface composée de multitude de couleurs. Petit à petit, le paysage ne devient plus paysage car la ligne d’horizon disparaît , il s’agirait presque d’une œuvre abstraite.