(1858 – 1912)
Né de parents venus des Flandres et de condition modeste, il habita Déville puis fut l’élève de l’Ecole des Beaux-Arts ; il lutta avec acharnement contre le ridicule de la peinture officielle (aidé par son grand ami Charles Angrand).
(1858 – 1912)
Né de parents venus des Flandres et de condition modeste, il habita Déville puis fut l’élève de l’Ecole des Beaux-Arts ; il lutta avec acharnement contre le ridicule de la peinture officielle (aidé par son grand ami Charles Angrand).
Joseph DELATTRE
1858 – 1912
Né de parents venus des Flandres et de condition modeste, il habita Déville puis fut l’élève de l’Ecole des Beaux-Arts ; il lutta avec acharnement contre le ridicule de la peinture officielle (aidé par son grand ami Charles Angrand).
De 1880 à 1888, il fit de nombreux séjours à Paris. En 1895, il fonde une « Académie libre » et partage son temps entre l’atelier de la rue des Charrettes et la campagne normande où il entraîne une pléïade de jeunes peintres.
En 1900, puis en 1902, il expose chez Durand-Ruel à Paris. En 1904, il s’installe à Petit-Couronne où il meurt en 1912.
Il fut l’ami des grands impressionnistes Pissarro, Monet, Sysley, dont il subit l’influence. Il disait mélancoliquement « Moi, je n’aurai donné qu’un petit son de flûte, mais il aura été juste » .
Il restera le peintre par excellence de la vallée de la Seine. Avec quel charme a-t-il chanté les métamorphoses du jour, les effets insensibles que la lumière donne à la forme des choses, à l’importance des ombres, à la transparence des demi-teintes, à l’indéfinissable coloration des eaux qu’il a si souvent et si différemment interprétée avec tant de vérité.
«Nul parmi les plus renommés n’a su exprimer avec une émotion si sincère la grâce fluide de ces eaux, leur lente coulée sous de grands ciels limpides qui s’y reflètent, parmi les brumes légères estompant le décor de ses rives. Il y a dans cette Seine à Petit-Couronne, à Biessard, des toiles de Delattre qui sont des oeuvres de premier ordre, harmonies discrètes d’une largeur d’aspect surprenante, d’une atmosphère fluide vaporeuse, aérienne, où des fumées se déroulent, où des feux s’allument sur l’eau».
Georges Dubosc