(1875-1952)
Née en 1885 sous le nom d’Erminia Bosich, à Pula près de Trieste, dans l’actuelle Croatie, et décédée en 1952 près de Milan, Erma Bossi a trouvé sa voie artistique dans le sillage de l’Expressionnisme allemand.
Biographie de l'artiste(1875-1952)
Née en 1885 sous le nom d’Erminia Bosich, à Pula près de Trieste, dans l’actuelle Croatie, et décédée en 1952 près de Milan, Erma Bossi a trouvé sa voie artistique dans le sillage de l’Expressionnisme allemand.
Biographie de l'artisteTechnique : Aquarelle sur papier
Format : 21,5 x 27 cm
Signée en bas à gauche
Circa : 1915/1920
Provenance :
Ancienne collection de M. Edmond Guichard, Galerie Guichard, Paris
Par descendance
L’authenticité a été confirmée par Madame Carla Pellegrini.
#857EB
Prix sur demande
Née en 1885 sous le nom d’Erminia Bosich, à Pula près de Trieste, dans l’actuelle Croatie, et décédée en 1952 près de Milan, Erma Bossi a trouvé sa voie artistique dans le sillage de l’Expressionnisme allemand. Partie étudier à Munich en 1905, elle rejoint en 1909 le NKVM (Neue Künstlervereinigung München, Nouvelle association des artistes munichois), groupe présidé par Vassily Kandinsky, en rupture avec l’impressionnisme, qui donne naissance en 1911 au Blaue Reiter. Tandis qu’au sein de Die Brücke, il n’y avait aucune femme, Der Blaue Reiter compte plusieurs artistes femmes, comme Gabriele Münter ou Marianne von Werefkin, dont Erma Bossi réalise un splendide portrait en 1912. Elle devient une amie proche de Kandinsky et de sa compagne Gabriele Münter, alors retirés à Murnau, en Bavière, pour peindre des paysages abstraits au milieu de scènes rurales idylliques. Elle partage leur quotidien avec simplicité, comme en témoigne l’huile de 1912 de Gabriele Münter, Kandinsky et Erma Bossi à table. Dès 1910, Erma Bossi se rend à Paris, avant de s’installer en Italie. Ses œuvres témoignent de l’éclosion créative au cœur d’une génération, et de la richesse des échanges artistiques. À travers ses gouaches, on saisit cet état de grâce, dans la fluidité des formes et des couleurs, entre danse, cueillette et sarabande, vision jubilatoire d’un délicieux jardin d’Éden…
Valérie de Maulmin « Connaissance des Arts », novembre 2016