Blanche HOSCHEDE-MONET
1865 – 1947
Le 12 novembre 1865, à Paris, dans le Xe arrondissement, naît Blanche Hoschedé Monet, second enfant de M. et Mme Ernest Hoschedé ; elle devient doublement la belle-fille de Claude Monet, par le remariage de sa mère avec celui-ci, puis en épousant Jean Monet, fils aîné d’un premier mariage du peintre.
A onze ans déjà, elle vit près de Monet et est très vite attirée par la peinture ; dès son adolescence, elle accompagne Monet sur le lieu de son travail, portant ses toiles et son matériel; très rapidement, elle emporte aussi le sien. Elle travaille près de lui mais ne peint jamais le même motif que lui; Monet regarde son travail, lui fait compliments ou reproches, mais ne lui donne jamais de conseils autres que «regarde la nature et peins ce que tu vois, comme tu peux». Les premières œuvres de Blanche Hoschedé datent donc de cette époque; elle peint sa première toile à Pourville en 1882.
Mariée avec Jean, elle quitte Giverny pour habiter successivement Rouen, puis Beaumontle-Roger, où elle poursuit son œuvre, toute imprégnée des souvenirs et de l’admiration qu’elle vouait à son beau-père.
Son mari, gravement malade, en 1913, Blanche Hoschedé regagne Giverny où ce dernier s’éteint en janvier 1914.
Dès lors, elle ne quitte plus Claude Monet et fait pour lui un grand sacrifice, celui de renoncer à la peinture; d’abord parce qu’elle sent que Monet déteste l’idée de «faire école», et aussi parce que trop absorbée par sa tâche de maîtresse de maison. Elle s’attache à remonter le moral de Monet, très affecté par les décès successifs de sa femme et de son fils, et commençant à souffrir d’une cataracte. C’est donc avec justesse qu’à cette époque, Georges Clemenceau, familier de la maison, surnomme Blanche Hoschedé «l’ange bleu de Claude Monet».
Ce n’est qu’après le décès de ce dernier (5 décembre 1926) qu’elle reprend ses pinceaux, jusqu’à sa mort; où qu’elle soit, tout est sujet à peindre: Giverny, le jardin de Monet, la Bretagne, la Vendée où elle séjourne chez Clemenceau. Le plus souvent, elle peint aussi à l’extérieur, au contact de la nature, mais aussi quelquefois à l’intérieur, quelques fleurs dans un vase … Cela est la seconde époque de son œuvre, à laquelle elle sait alors imprimer un caractère plus personnel.
Blanche Hoschedé est demeurée la fidèle gardienne de la maison de Monet à Giverny, mais avec l’âge, le climat humide des bords de Seine lui devient pénible et elle va passer quelques mois d’hiver à Nice. C’est dans cette ville que sa mort survient, le 7 décembre 1947, alors qu’elle peint encore quelques cyclamens.
Sur la photographie : Blanche Hoschedé Monet est entourée par Claude Monet à gauche et Georges Clemenceau à droite.
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Sur le pont dans le jardin de Claude Monet,1927Technique : Huile sur toile Prix sur demande |
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La Risle à Beaumont-le-RogerTechnique : Huile sur toile Circa : 1911 Expositions: |
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